Organes: Leucémies aiguës - Spécialités: Thérapies Ciblées
H3 Biomedicine MAJ Il y a 4 ans

Étude H3B-8800-G000-101 : étude de phase 1 évaluant la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et la pharmacodynamie du H3B-8800 chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique, une leucémie aiguë myéloïde ou une leucémie myélomonocytaire chronique. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] La leucémie lymphoïde chronique et le lymphome à petits lymphocytes sont des maladies cancéreuses du sang qui se distinguent par une multiplication incontrôlée de certaines cellules du système immunitaire : les lymphocytes B et dans une moindre mesure les lymphocytes T. Dans le cas de la leucémie lymphoïde chronique, les lymphocytes B anormaux dont la prolifération est incontrôlée envahissent principalement le sang et la moelle osseuse. Dans le cas du lymphome à petits lymphocytes, les cellules cancéreuses envahissent majoritairement les ganglions lymphatiques et la rate. Les syndromes myélodysplasiques affectent les cellules souches hématopoïétiques qui présentent un dysfonctionnement de leur différenciation et peuvent évoluer vers une leucémie. L’âge moyen du diagnostic de cette pathologie est de 70 ans. L’origine de cette maladie est encore mal connue mais peut être lié à des mutations génétiques ou aux traitements de chimiothérapie. Les syndromes myélodysplasiques forment un ensemble de maladies caractérisées par la production insuffisante de cellules sanguines matures saines par la moelle osseuse. Les cellules sanguines immatures, appelées blastes, ne fonctionnent pas correctement. Elles s'accumulent dans la moelle osseuse et le sang. Des mutations peuvent affecter le complexe d'épissage qui est responsable de l’étape de maturation des messagers qui donneront naissance aux protéines. Ces mutations sont retrouvées dans 10 % des leucémies aigües myéloïdes et dans 50 % leucémies myélomonocytaires chroniques et dans des hémopathies myéloïdes. Le H3B-8800 est un modulateur d'épissage génétique qui cible un complexe spécifique afin de tuer les cellules tumorales épithéliales et hématologiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et les paramètres pharmacologiques du H3B-8800 chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique, une leucémie aiguë myéloïde ou une leucémie myélomonocytaire chronique. L’étude se déroulera en deux parties. Dans la 1ère partie, les patients recevront du H3B-8800 tous les jours, pendant 5 jours, suivis de 9 jours sans traitement. Les doses du H3B-8800 seront régulièrement augmentées, par groupe de patient, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2ème partie. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Dans la 2ème partie, les patients recevront du H3B-8800 PO tous les jours, pendant 5 jours, suivis de 9 jours sans traitement, à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère partie. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à 38 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Arog Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude ARO-013 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité de l’ajout du crénolanib par rapport au placebo pour la chimiothérapie de rattrapage ou de consolidation et en tant que seul agent de traitement d'entretien chez les patients ayant une leucémie myéloïde aiguë récidivante ou réfractaire avec mutation du gène FLT3. La leucémie myéloïde aiguë est de nature cancéreuse. Elle est liée à la multiplication incontrôlée de certaines cellules, nommées blastes, qui à l’état normal sont à l’origine d’un type de globules blancs. Dans le cas de la leucémie myéloïde aiguë, ces cellules sont anormales et envahissent la moelle osseuse. Celle-ci ne peut alors plus fonctionner correctement et, notamment, assurer la production des cellules sanguines normales. Le crénolanib agit en bloquant l’action de la protéine jouant un rôle dans la communication, le développement, la division et la croissance et qui est produite en quantités anormalement élevées dans les cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’ajout du crénolanib par rapport au placebo pour la chimiothérapie de rattrapage ou de consolidation et en tant que seul agent de traitement d'entretien chez les patients ayant une leucémie myéloïde aiguë récidivante ou réfractaire avec mutation du gène FLT3. Les patients recevront un traitement de rattrapage standard par chimiothérapie avec de la cytarabine et s’ils y sont éligibles, une transplantation allogénique de cellules hématopoïétique puis seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du crénolanib pendant 13 cures maximum ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo pendant 13 cures maximum ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 4 ans après la répartition aléatoire.

Essai ouvert aux inclusions

Étude CL1-64315-002 : étude de phase 1b multicentrique internationale évaluant la sécurité et la tolérance de S64315, un inhibiteur sélectif de Mcl-1 pris par voie intraveineuse, associé à du vénétoclax pris par voie orale chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë. La leucémie myéloïde aiguë est une forme de cancer qui touche les cellules de la moelle osseuse, qui produisent normalement les globules rouges, les plaquettes, les polynucléaires. Dans la leucémie myéloïde aiguë, les précurseurs des polynucléaires ou des monocytes (des cellules du système immunitaires) prolifèrent de façon anarchique, sans se différencier. L'accumulation de ces cellules "immatures" empêche la production des autres types cellulaires, ce qui conduit à une anémie (manque de globules rouges et baisse de l'hémoglobine), une neutropénie (manque de polynucléaires) et une thrombocytopénie (baisse des plaquettes). Le traitement se basera sur les besoins du patient et peut comporter l’association de différents traitements, notamment la chimiothérapie qui est le traitement de référence de nombreux types de leucémie. Elle comprend 2 phases appelées induction et consolidation. La greffe de cellules souches peut être une option pour certaines personnes, ainsi que la radiothérapie. Le S64315 et le vénétoclax sont de puissants inhibiteurs sélectifs de protéines présentes en grande quantité dans les cellules leucémique où elles favorisent la survie tumorale et sont associées à la résistance à la chimiothérapie. Ces traitements entrainent la destruction des cellules tumorales de l’intérieur par le déclenchement de la mort cellulaire programmée. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de S64315associé à du vénétoclax chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë. Tous les patients recevront du S64315, 1 fois par semaine associé à du vénétoclax tous les jours. Les doses seront régulièrement augmentées par groupe de patients. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 mois.

Essai ouvert aux inclusions

GFM-Chimio-Rev-08 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant le lénalidomide à une chimiothérapie par daunorubicine et cytarabine, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique, une leucémie myélo-monocytaire chronique ou une leucémie aiguë myéloïde présentant une délétion 5q. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d'évaluer la tolérance et l'efficacité d'un traitement associant une chimiothérapie par daunorubicine et cytarabine avec du lénalidomide, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique, une leucémie myélo-monocytaire chronique ou une leucémie aiguë myéloïde et présentant une délétion 5q. Les patients recevront tout d'abord un traitement d’induction comprenant des comprimés de lénalidomide tous les jours, pendant trois semaines, associé à une chimiothérapie avec une perfusion de daunorubicine les trois premiers jours et une perfusion continue de cytarabine pendant sept jours. Les patients répondant favorablement au traitement d’induction recevront ensuite un traitement de consolidation comprenant des comprimés de lénalidomide tous les jours pendant deux semaines, associé à une perfusion de daunorubicine le premier jour et à une injection de cytarabine deux fois par jour, pendant cinq jours. Ce traitement sera répété tous les mois, jusqu’à six cures. Enfin, les patients recevront un traitement d’entretien comprenant des comprimés de lénalidomide tous les jours, pendant deux semaines. Ce traitement sera répété tous les mois, sans limitation de durée, en absence de rechute. Au cours de cet essai, la dose la plus adaptée de la chimiothérapie par daunorubicine et cytarabine sera déterminée selon un schéma d'escalade de dose.

Essai clos aux inclusions
Astellas Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude 2215-CL-0302 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du gilteritinib (ASP2215) avec celle d’un placebo dans le cadre d’un traitement d’entretien à la suite d’un traitement d’induction ou de consolidation chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec mutation ITD du gène FLT3 après une première rémission complète. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] La leucémie myéloïde aiguë (LMA) est due à la multiplication non régulée de cellules anormales, appelées blastes leucémiques, qui envahissent la moelle osseuse. Le gène FLT3 est l’un des gènes les plus fréquemment mutés dans la LMA. Les mutations du gène FLT3 de type ITD sont associés à une moins bonne efficacité de certains traitements par chimiothérapie. Le traitement de la LMA inclue en général une chimiothérapie dite d’induction visant à obtenir une disparition des signes de la maladie, suivie d’une chimiothérapie à fortes doses dite de consolidation pour maintenir la rémission. Le gilterinib est inhibiteur de FLT3 à l’étude qui a montré une efficacité anticancéreuse lors d’études précliniques. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du gilteritinib (ASP2215) avec celle d’un placebo dans le cadre d’un traitement d’entretien chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec mutation ITD du gène FLT3 après une première rémission complète obtenue à l’aide d’un traitement d’induction ou de consolidation. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du gilteritinib une fois par jour en continu pendant 2 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront un placebo une fois par jour en continu pendant 2 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus au 30e jour après le traitement puis seront suivis pendant 3 ans maximum après la fin du traitement à l’étude.

Essai clos aux inclusions
Daiichi Sankyo Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude AC220-007 : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance du quizartinib (AC220) administré seul par rapport à une chimiothérapie de rattrapage, chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë (LMA) avec une mutation FLT3-ITD, réfractaires ou récidivants après un traitement de première intention avec ou sans greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH). [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance du quizartinib (AC220) administré seul par rapport à la chimiothérapie de rattrapage, chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë (LMA) avec une mutation FLT3-ITD, réfractaires ou récidivants après un traitement de première intention avec ou sans greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH). Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront des comprimés de quizartinib administrés tous les jours. Ce traitement sera répété tous les vingt-huit jours, jusqu’à la rechute ou l’intolérance ou pendant vingt-quatre cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie de rattrapage à base de cytarabine à faible dose; de mitoxantrone, d'étoposide, et de cytarabine à dose intermédiaire; ou à base de fludarabine, de cytarabine, de facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF) associés à l'idarubicine (FLAG-IDA), selon le choix du médecin.

Essai clos aux inclusions